Qu'est-ce que le chamanisme ?

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 Qu’est-ce qu’un chamane ?

Le mot « chamane » vient de sibérie et se réfère à l’utilisation du feu, autrement dit de l’énergie.
Un chamane est un passeur qui sait voyager entre les mondes invisible et visible. Il ou elle utilise l’énergie pour transformer, guérir, restaurer l’harmonie et créer des ponts. Le chamanisme est l’art de guérir le plus ancien de l’humanité et s’adresse au corps, à l’âme et à l’esprit. Les chamanes sont au service de la vie, de la terre mère et de toutes ses créatures.

Un savoir sans frontières et intemporel

Les peuples dits « primitifs » (amérindiens, aborigènes d’australie, africains) partagent tous la même compréhension de l’univers que nos ancêtres les celtes d’europe et surtout une même connaissance de l’interaction entre le monde énergétique et celui de la matière.

… Toujours accessible

L’occident avait pendant des siècles relégué ce savoir précieux aux oubliettes … Mais il a survécu car il est intemporel.

En effet aujourd'hui, connaissance intuitive et logique scientifique se rencontrent enfin, sur la place publique, par le biais de colloques tel celui sur la Médecine du 3e millénaire tenu à Paris ou plus modestement lors de stages comme ceux que nous organisons.

La science s'ouvre petit à petit à l'aspect énergétique, vibratoire, invisible de la matière et se pose des questions sur son fonctionnement. L'ampleur du scoop peut néanmoins faire sourire. Car il s'agit, une fois de plus, d'une redécouverte de connaissances aussi vieilles que l'humanité elle-même, auxquelles la science confère crédibilité et droit à l'existence officielle en fournissant des preuves, en créant des structures, en organisant des systèmes. Et c'est tant mieux, si elle permet ainsi aux sceptiques de lever le voile et de découvrir la grandeur, la cohérence et la beauté de la vie.

Néo-chamanisme et chamanisme traditionnel :

Nous vivons une époque particulière où l’on peut cotoyer deux types de chamanes : les « néo-chamanes » et les « chamanes traditionnels ». Les chamanes traditionnels vivent à l’écart des villes modernes, en dehors du temps moderne et sont les gardiens de la tradition authentique des temps anciens.

Les néo-chamanes se sont, quant à eux, adaptés à la vie urbaine, bien qu’ils puisent leur enseignement dans le chamanisme traditionnel ancestral, tout en intégrant à leur pratique d’autres savoirs plus modernes (tels que la radionique, la kinésiologie, musicothérapie...). Marie-Noëlle Anderson, femme chamane que nous invitons régulièrement pour animer des stages de chamanisme au sein de notre association est membre de la International Traditional Healers Organisation d'Afrique australe.

Les néo-chamanes n’utilisent ni drogues, ni n’imposent d’épreuves périlleuses ayant pour vocation d’éveiller la conscience. La pratique du néo-chamanisme peut se faire dans les villes et ne nécessite pas de longue préparation, ni de purification du corps. A défaut de jungle équatoriale, ils savent s’accommoder d’un lieu calme et propre dans la ville.

La pratique du néo-chamanisme est douce et progressive parce qu’elle s’adapte au degré d’évolution des personnes qui l’explorent. Chacun reste libre de modérer la profondeur d’exploration de son monde intérieur où il apprend à descendre dans les profondeurs de son âme, étapes par étapes sous la guidance du chamane, jusqu’à finalement être amené à une communion avec le monde extérieur dont nous découvrons alors la face cachée.

La pratique du chamanisme ouvre des portes sur l’inconnu et nous révèle par l’expérience du voyage chamanique ce qui se cache en nous.
De ces voyages l’explorateur revient enrichi des ressources oubliées qu’il retrouve : il voyage dans le temps à recherche de réponses à ses problèmes actuels, il entre en contact avec des archétypes universels qui lui viennent en aide, il recouvre les fragments d’âme perdus lors d’événements pénibles… Le champs des possibles est infini car « vous êtes le chemin ».

Et si comme le disait Nelson mandela « notre plus grande peur n’est pas d’être incapables, mais bien d’être puissants au-delà de l’imaginable » ?